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Consultation médicale1- Question : Tenant compte des principes médicaux, le médecin doit toucher ou regarder certaines parties du corps du patient. Parfois il doit toucher ou regarder les parties qui ne sont pas permises à un non-mahram de toucher ou de regarder. Alors si une femme tombe gravement malade et qu’il n’y a pas une femme médecin pour la soigner, sachant que le traitement ne peut se faire qu’après avoir toucher ou regarder les parties du corps qui sont interdites à un non-mahram. Dans ce cas, qu’est-ce doit faire ? Réponse : Si la maladie est tellement grave qu’il n’est pas possible de l’amener chez une femme médecin ; et si le traitement ne peut se faire qu’après un attouchement ou un regard des parties du corps qu’un non-mahram ne peut regarder ou toucher, dans ce cas il est permis au médecin (Homme) de toucher ou de regarder ces parties du corps, afin de pouvoir la soigner. 2- Question : Dans un village, on trouve seulement un médecin (Homme), une femme tombée malade et il n’y a pas moyen de l’amener en ville pour être soigner par médecin femme. Est-ce qu’il est obligatoire de l’amener en ville ou on elle peut être soignée par le médecin du village ? Réponse : Si le traitement exige que le médecin touche et regarde les parties du corps interdites à un non-mahram de toucher ou de regarder, et s’il n’y a pas moyen de la transporter en ville, dans ces cas elle doit être soignée par le médecin du village. 3- Question : Comme vous le savez, dans cette époque la médecine a beaucoup évoluée, elle compte plusieurs spécialisations. Si dans un village ou dans une petite ville on ne trouve pas une femme médecin qui peut soigner les femmes, est-ce que les femmes qui tombent malade peuvent consultez les médecins (homme) ? Est-ce qu’un homme médecin peut-il recommander une femme malade à une femme médecin ? Est-ce qu’il sera responsable au cas d’un préjudice pour avoir recommander celle-ci auprès d’un autre au lieu de la soigner lui-même ? Réponse : Dans ce cas, il est permis au médecin (Homme) de soigner les femmes et en cas de force majeur, il peut toucher ou regarder certaines parties du corps qui sont interdites à un non-mahram de toucher ou de regarder afin de pouvoir diagnostiquer les causes des douleurs de la personne malade. 4- Question : Certaines maladies telle que la prostate, demandent que le médecin regarde l’anus du patient ou certaines parties de son corps. Quelques fois il doit toucher aussi ces dernières avant de soigner la personne malade. Au cas où le médecin n’a pas regarder ou toucher ces parties, est-ce qu’il sera responsable si la maladie se propage dans d’autres partie du corps (Comme le cancer par exemple) ? Réponse : Si la consultation exige de regarder ou de toucher certaines parties du corps, le médecin doit le faire suivant les besoins. Mais s’il n’a pas regardé ou toucher pour diagnostiquer les causes des douleurs ou de la maladie, au moment où il avait la possibilité de la faire, dans ce cas il sera responsable pour tout ce qui adviendra au patient. 5- Question : Est-ce qu’il est permis de toucher les parties du corps d’une personne, dans le cadre d’un contrôle médical pouvant lui prévenir d’une maladie ? Réponse : Cela n’est pas permis, sauf en cas de force majeure. 6- Question : Est-ce qu’il est permis de regarder les photos des personnes nues dont on trouve dans certains livres d’Anatomie ou de la médecine ? Réponse : Cela est permis si on les regarde pour apprendre le savoir, mais il est interdit de les regarder pour les plaisirs charnels ou pour faire la débauche. 7- Question : Est-ce qu’il y a une différence entre regarder les parties du corps (Lors d’une consultation médicale) d’un musulman et celles d’un non musulman ? Réponse : Il n’y a aucune pour cela. 8- Question : Est-ce qu’il permis de réunir les garçons et filles, étudiants en médecine, dans une même salle de classe où on dispense une leçon sur les organes génitaux, sans qu’il y ait un rideau entre eux ? Réponse : Il n’y a pas d’interdiction pour cela s’il n’y a pas d’autres voies que celle-ci. Mais il n’est pas permis de dépasser les limites, c’est-à-dire il faut préserver l’ordre, la dignité, le respect mutuel etc. |