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A l'occasion de la commémoration du martyre de la femme la plus prestigieuse du monde, fille de l'envoyé de Dieu (swa) et mère des imams purifiés, Fatouma Zahra (paix sur elle), le site officiel de l'Ayatollah al Ouzma Cheikh Mohammad Fâzel Lankarani présente ses condoléances à tous les musulmans, aux chiites en particulier et à tous les opprimés du monde entier. Que Dieu accorde la victoire aux opprimés.

Fatouma Zahra, la femme la plus prestigieuse du monde.

Sa naissance

Au moment où elle devait accoucher, Khadîdja (paix sur elle) envoya quelqu’un chercher les sages femmes Quraychites pour venir à son aide en ce moment douloureux, mais celles-ci ne virent pas à son secours et dirent :
 «Tu n'as pas écouté ce que nous t’avions dit et tu as épousé cet orphelin, fils de Abou Taleb, qui n'avait pas de fortune, et bien, nous ne viendrons pas t’assister ! » C’est ainsi que Khadîdja resta seule et abandonnée, mais elle avait toujours foi en Dieu et croyait que ce dernier ne l’abandonnerait pas dans de telles circonstances. Comme Dieu n’abandonne jamais ses serviteurs, Il envoya donc l’esprit de quatre dames du monde (paix sur elles) pour venir assister à la naissance de la femme la plus prestigieuse du monde. Ces vertueuses femmes étaient donc : Eve, l’épouse du Prophète Adam, Marie, la mère du Prophète Jésus Christ,
Oummu Koulçoum, la soeur du Prophète Moïse, Assiya (paix et bénédiction sur eux), l’épouse de Pharaon. Elles restèrent près d'elle jusqu'au moment où Fatouma Zahra (paix sur elle) vint et ouvrit les yeux sur le monde.

Fatouma Zahra (paix sur elle) est née donc cinq ans après la mission prophétique de son père, le 20 Joumâdah Thâni à la Mecque, huit ans avant l’hégire (soit 615 après Jésus Christ).

A l’époque de l’ignorance « préislamique », la femme était considérée comme une créature qui symbolisait le déshonneur et l’humiliation. Et tout celui qui n’avait pas des fils était humilié, ridiculisé et on se moquait de lui partout, à cette époque le surnommé de « Abtar » était pour désigner tout celui qui n’avait pas de progéniture. Pour ne pas être ridiculisé, plusieurs pères enterraient leurs filles vivantes, après leurs naissances. A la naissance de Fatouma Zahra (paix sur elle), tous les fils que l’envoyé de Dieu (saw) avait eu avec sa bien aimé Khadîdja (paix sur elle), étaient déjà morts en bas âge. Les idolâtres, les hypocrites et les incrédules commençaient à se moquer du Prophète (saw) en disant qu’il n’aura jamais de progéniture, il fut surnommé lui aussi « Abtar ». De ce fait Dieu (exalté soit-Il) révéla ces versets : « Oui, nous t’avons accordé l’abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie toi ! Celui qui te hait : Voilà celui qui n’aura jamais de postérité ! » (Chapitre 108, al Kawçar : 1-3) pour prouver à ces impies que la progéniture de son envoyé sera abondante et se fera par le biais de Fatouma Zahra (paix sur elle) ; et mettre ainsi fin à cette humiliation dont la femme de l’époque était victime. 

A l’age de cinq ans elle a perdue sa chère mère, Khadîdja. Malgré son bas âge, Fatouma Zahra (paix sur elle) s’occupait de son cher père et l’encourageait dans sa mission. Zahra (paix sur elle) avait un comportement exemplaire et parfait, elle fut un modèle de la femme musulmane, et la plus généreuse, la plus pieuse et la plus prestigieuse de toutes les femmes du monde.

Son mariage

L’envoyé de Dieu (saw) avait dit : « Si Ali n’avait pas existé, la personne qui aurait mérité d’être le mari de Fatouma n’aurait pu exister non plus ! ».

Plusieurs personnes parmi les plus riches de Médine et les plus grands compagnons de son père souhaitaient se marier avec elle, mais l’envoyé de Dieu (saw) répondait toujours qu’il attend l’ordre de son Seigneur pour donner sa fille en mariage. Comme Fatouma Zahra (paix sur elle) était l’une des femmes les plus pieuses et prestigieuses du monde, et que la progéniture de l’envoyé de Dieu (swa) allait continuer par elle, il fallait qu’elle se marie aussi avec un homme qui soit l’un des plus pieux du monde. Cet homme était donc Ali ibn Abi Talib (paix sur elle) qui, fut choisi par Dieu (Exalté soit-Il) pour devenir l’époux de la fille et le père des héritiers et successeurs de l’envoyé de Dieu (paix et bénédiction sur eux).
Lorsque Ali ibn Abi Talib (paix sur lui) vint demander la main de Fatouma (paix su elle) l’envoyé de Dieu (saw) lui avait dit : « O Ali, avant toi, d’autres hommes sont venus me demander Fatouma en mariage et chaque fois que je parlais de cette question avec elle, elle n’acceptait pas. Maintenant, c’est toi qui viennes encore me demander de discuter de cette question avec elle ! ». Et lorsque le Prophète (saw) parla avec sa fille à propos de Ali ibn Abi Talib (paix sur lui), celle-ci (paix sur elle) baissa la tête et ne répondit rien, elle ne refusa pas non plus ! L’envoyé de Dieu comprit que le silence de sa fille est un signe de consentement, il dit ensuite : « Dieu est grand, son silence est une preuve de son consentement ». Après cela le contrat et les cérémonies de mariage furent organisés par l’envoyé de Dieu (saw). Ils se marièrent donc en l’an 2 de l’hégire (624 après Jésus). Après cette union purifiée, Fatouma Zahra devint mère de quatre enfants : Hassan, Hussein, Zaynab et Oummu Koulçoum (paix et bénédiction sur eux). Un cinquième enfant Mouhsin (paix sur lui), est décédé en son sein au moment où ils furent (Elle, son époux et leurs enfants) agressés par les usurpateurs de leur droit, après la mort de l’envoyé de Dieu (swa).

L’envoyé de Dieu (saw) éprouvait beaucoup d’affection pour sa fille Fatouma (paix sur elle), lorsqu’il partait en guerre ou en voyage, la dernière personne qu’il allait saluer, c’était sa fille Fatouma (paix sur elle) et lorsqu’il revenait aussi d’un voyage ou d’une guerre, la première personne qu’il allait saluer, c’était toujours sa fille. Fatouma Zahra (paix sur elle) fut la seule femme qui avait prit part à l’événement historique de  Moubâhalah (l’implorer réciproquement la malédiction contre la partie qui est dans la fausseté) qui devait avoir lieu entre les chrétiens et l’envoyé de Dieu accompagné des gens de sa maison (paix et bénédiction sur eux).

L’envoyé de Dieu avait dit à propos de sa fille, Fatouma Zahra que : « Fatouma est de moi, celui qui la met en colère, me met aussi en colère ; celui qui lui fait plaisir, me fait plaisir aussi, et celui qui lui tourmente, me tourmente aussi ! ». – « Fatouma est la Maîtresse de toutes les femmes du monde ».

Les noms et surnoms de Fatouma (paix sur elle)

Younous ibn Zabiyâne a rapporté de l’imam Sâdeq (paix sur lui) que : « Fatouma avait neuf noms auprès de Dieu : Fatouma, Suiddiyqa, al Moubârakah, Tuâhirah, Zakiyyah, Râduiyyah, Marduiyyah, Muhaddiçah et Zahra ». Et parmi ses surnoms : Oummu al Hassan, Oummu al Hussein, Oummu al Mouhsine, Oummu al A’immah, Oummu al Mu’minune, Seyyidatou Nissâ, al Batoul, al Kawthar etc. Mais le plus connu de ces derniers était : « Oummu Abiha » (La mère de son père).

Quelques versets coraniques faisant allusions aux gens de la maison en général, et à Fatouma Zahra (paix sur elle) en particulier.

Il existe un grand nombre des versets qui font allusion aux gens de la maison de l’envoyé de Dieu en générale, et à Fatouma en particulier. C’est le cas des versets ci-dessous :

« Oui, nous t’avons accordé l’abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie toi ! Celui qui te hait : Voilà celui qui n’aura jamais de postérité ! ». Chapitre 108, al Kawçar : 1-3

« A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire: ‹Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction de Dieu sur les menteurs ». Chapitre 03, Al Imrâne : 61

« …Dieu ne veut que vous débarrasser de toute souillure ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement ». Chapitre 33, al Ahzâb : 33

« Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Dieu le sait certainement bien ». Chapitre 3, Al Imrâne : 92

Fatouma après le décès de son père (saw).

Les hypocrites attendaient la mort du saint Prophète (saw) pour usurper le droit des gens de la maison. Le Prophète n’était pas encore enterré lorsqu’un groupe des gens s’était réuni à Saqifa pour chercher comment partager le pouvoir entre eux, ils avaient bafoué tout ce que leur guide, l’envoyé de Dieu leur avait recommandé. Ils avaient commencé d’abord par usurper le pouvoir qui, fut un héritage des gens de la maison du saint Prophète (saw). Non seulement le pouvoir, mais ces usurpateurs avaient confisqué aussi certains droits et biens de la famille purifiée du saint Prophète (saw), c’est le cas de Fadak, une terre que l’envoyé de Dieu avait laissé à sa chère fille Fatouma Zahra (paix sur elle) comme héritage.

Le martyre de Fatouma Zahra (paix sur elle).

Le décès de l’envoyé de Dieu (saw) avait donné feu vert aux hypocrites pour opprimer les gens de la maison. Fatouma Zahra n’a vécu soixante quinze jours après la mort de son père (comme il est connu part la majorité des imamites). Les usurpateurs savaient que si Ali ibn Abi Talib ne prête pas le serment d’allégeance, la survie de leur gouvernement n’allait pas être assuré, c’est pour cela qu’ils avaient menacé ce dernier de mort s’il refuse de prêter le serment. Comme l’imam Ali (paix sur lui) ne voulait pas prêter le serment et laissé son droit, les usurpateurs étaient venus une fois menacé de mettre feu à la maison de Fatouma Zahra, la fille de leur guide (paix et bénédiction sur eux) et de brûler vif, tout celui qui se trouvait à l’intérieur. A ce moment de douleur et de tristesse, Fatouma était enceinte et se trouvait derrière lorsque les hypocrites étaient venus cassé la porte de sa maison. Suite aux douleurs qu’elle avait eu dans cette agression, elle était devenue très malade et tomba en martyre le 03 Djumâdha Thâni, l’an 11 après l’hégire. Elle fut enterrée dans la nuit et dans un endroit secret afin que les usurpateurs et les hypocrites n’assistent pas à ses funérailles. Depuis sa tendre enfance jusqu’à son martyre, Fatouma Zahra (paix sur elle) fut toujours un modèle pour toutes les femmes du monde.

Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur notre prophète, sur sa chère fille Fatouma Zahra ainsi que sur les imams de sa progéniture purifiée.